LE MOT DU 3 JUILLET
Lundi 2, nous avons quitté Marino vers 9hr15. Ville bien animée avec de tout pour les pèlerins de notre genre. Un peu trop animée quand même à notre goût. Notre itinéraire présente de beaux paysages des bois, un peu d'ombre. Il n'y a aucun balisage et nos cartes sont mauvaises: il s'agit de cartes routières au 150.000ème. nous disposons également d'un descriptif d'itinéraire en italien avec des dessins. Ce document nous aide bien et apporte des options intéressantes. Ceci dit, nous ne voyons absolument pas un marcheur, randonneur ou pèlerin (italien ou autre) sur cet itinéraire. Tous les vrais chemins (en terre avec passage pour normalement une personne de front) sont difficilement utilisables car envahis de ronces et d'orties! Preuves aussi du peu d'intérêt pour la marche, ou la rando de la part des gens du coin... et des autorités en charge de l'entretien des chemins...
Hier soir, nous avons frappé à la porte du couvent Franciscain de Artena pour demander à pouvoir éventuellement y dormir. Le père Pablo qui parle français nous a renseigné les toilettes et donné la clé d'une vieille salle de cours pour y dormir sur deux tables. Pas de question sur nos noms, motivations, origines... pas d'infos sur les offices...Le minimun quoi. Mais ce fut très bien ! Le calme,... et la fraîcheur de vieux murs! Toilette au robinet et tambouille au camping gaz. Nous avons chanté nos prières entre nous pour faire l'ambiance monastique...Le lendemain, nous avons rapidement rejoint le village. Au bar, que des hommes bien sûr autour des 4 ou 5 tables et pas un ne consommait...La patronne a dû les pousser sur le côté pour nous dégager une place pour boire un moka pas trop "serré".
Ce mardi 3 juillet, nous avons terminé l'étape un peu au sud de ANAGNI. Moins de chaleur (32° à l'ombre) mais une certaine fatigue à cause du relief accidenté du terrain. Et puis, toujours le cauchemar de ce vol qui nous hante désormais...Logement dans un hôtel et cuisine dans la "chambre".
Pour mercredi 4 juillet nous viserons CECCANO.
Bises à tous et à plus loin sur le chemin.
Nadine et Joël